PAR GÉRARD CAYRON, PUBLIÉ LE 8 OCTOBRE 2019 À 8H03, MODIFIÉ À9H07. ,Photo Nicolas Sabathier

Ils sont une poignée – 8 exactement – passionnés par la physique et les questions énergétiques ou environnementales, à travailler sous la bannière de APITM, depuis une décennie, au sein du bâtiment Lavoisier à Helioparc
Ce bureau d’études (1), qui compte aussi des représentations à Rouen et également Tarbes depuis peu, ne fait guère de bruit. Et cela convient parfaitement au tandem de co-gérants, Rémi Giraudel, un thermicien, et son compère ingénieur des mines Aurélien Cuif, désireux de « se développer localement, sans avoir à faire des kilomètres ».
L’objectif, à terme, est de développer ici un volume d’activités suffisant « pour générer, chaque jour, 800 à 1000 euros de chiffre d’affaires par salarié », détaille le premier nommé. A ce jour, le champ d’expertises proposées par APITM est large, entre réalisations d’études, d’audits, élaboration de contrats de chauffage, ou accompagnement de travaux, etc…
Savoir-faire et faire savoir
Si son champ d’activités est large, le bureau d’études APITM, basé à Pau sur la technopole Hélioparc, propose surtout son expertise pour les bâtiments du futur.
Pour autant, si le savoir-faire de ces « docteurs en bâtiments » est avéré, le « faire-savoir » n’est pas encore tout à fait à la hauteur. C’est plutôt dommageable quand on sait, par exemple, que APITM est derrière la quatrième maison à énergie positive de France, construite… à Beuste, ou encore le bilan carbone de la caisse régionale du Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne.
Ce bureau d’études, qui gère par ailleurs les chaufferies des collèges du 65, a aussi réalisé un audit énergétique pour le compte du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques. Une collectivité qui lui a demandé de réfléchir sur les conditions de conservation de ses archives.
« On travaille également sur l’un des plus gros marchés français en matière de réseau de chaleur, dans la région Bourgogne/Franche-Comté », reprend Rémi Giraudel dont le fichier clients compte, pour l’essentiel, des collectivités publiques donc, plusieurs entreprises de tailles significatives ou encore des syndics. « Dans l’air du temps »
Dans l’immense majorité des cas, les sollicitations portent « sur des demandes en matière d’économie d’énergie, ou sont liées aux contraintes environnementales », explique le dirigeant de APITM, pleinement conscient du fait que ces questions sont « totalement dans l’air du temps même si on ne va pas encore assez vite »
Il n’en sera pas autrement ces prochains mois, loin s’en faut, surtout quand arrivera une nouvelle règlementation prévue pour 2020. Elle obligera, ni plus ni moins, chaque demandeur d’un permis de construire à réaliser un bilan carbone de son futur bâtiment! De quoi permettre à APITM d’assurer la poursuite de son développement.

(1) Il est né en fait de la fusion de deux bureaux partenaires, Apieh et Enerthme.